30/09/2022

Quand tout est une question de volume sonore

La musique est le loisir préféré des Français. Nous l’écoutons dans toutes les pièces de la maison, en voiture, dans les transports et les lieux festifs, à des volumes parfois très différents.

Si 60 décibels sont émis lors d’une simple conversation, la plupart des sons de la vie courante sont compris entre 30 et 90 décibels. À titre de comparaison, le niveau de pression acoustique produit par des écouteurs peut atteindre 110 décibels. Dans les discothèques ou lors des concerts, ce chiffre peut grimper à 120 décibels et même 130 décibels dans un stade de football.

Ces bruits typiques émanant de moments agréables et parfois festifs, ne causent pas de lésion directe à l’appareil auditif interne ou moyen. Mais ils endommagent les structures fines de l’oreille interne et du nerf auditif. Par exemple, si vous vous tenez trop près des haut-parleurs pendant un concert, vous en noterez l’effet dans les heures et les jours suivants avec l’impression d’avoir du coton dans les oreilles ou d’être en proie à des sifflements désagréables : les fameux acouphènes ! Il faut bien comprendre que ce n’est pas la nature du son qui peut engendrer un risque auditif, mais son intensité. Ainsi, même si ce que l’on entend est plaisant, si le volume est trop élevé, le risque auditif est bien présent.

Beaucoup, et souvent les jeunes, sous-estiment souvent le danger, car les dommages causés par ces traumatismes répétés ne se manifestent qu’après des années.

LE SAVIEZ-VOUS ?

La relation entre le niveau de pression acoustique et l’intensité sonore est non linéaire. Cela signifie qu’une augmentation de 3 décibels correspond à un doublement de l’intensité sonore. Une majoration de six décibels voit cette même intensité sonore être multipliée par quatre. Et ainsi de suite.

La musique est partout, le volume sonore est responsable de nombreux maux