Le Nouvel An et les feux d’artifice forment un duo inséparable le soir de la Saint-Sylvestre. Ce spectacle fascine petits et grands, aussi bien par sa beauté que par son intensité sonore. Derrière cette magie se cache un surprenant mélange de physique et de chimie !
Pour réaliser ces majestueux jets lumineux, les artificiers professionnels utilisent des tirs de mortier remplis notamment avec une poudre à canon à base de soufre, de nitrate de potassium et de charbon, ainsi que de sels de chlorure pour la couleur et un oxydant pour supporter la combustion… Une manipulation risquée s’en suit, attention de ne pas jouer aux apprentis chimistes !
En effet, une fois le feu d’artifice allumé, une réaction chimique se forme, entraînant la création d’un gaz très chaud. Cette pression, emprisonnée dans le tube en carton de la structure, va finir par provoquer l’explosion de ce dernier, qui s’accompagne d’un bruit assourdissant semblable à celui d’un avion franchissant le mur du son !
C’est cette détonation que nous entendons et qui fait vibrer tout notre corps, créant à la même occasion une production de dopamine. Il ne faut toutefois pas oublier que les feux d’artifice dépassent facilement 130 décibels, un volume bien supérieur à notre zone de confort auditif… Pour profiter du spectacle en toute sécurité, des bouchons antibruit sont une excellente solution, en plus de se tenir à une distance raisonnable de la source sonore !
